lalalala (je mets ça, vu que je sais pas quoli mettre)
Green Day aurait pu faire mieux...
Richard Labbé
La Presse
C'est clair, les mecs de Green Day sont des ados attardés. Aucun doute là-dessus. La preuve, c'est qu'ils ont fait les pitres pendant plus de deux heures sur la scène extérieure du parc Jean-Drapeau, devant 18 700 fans dimanche soir, et au bout du compte, c'était là le seul constat: ces gars-là sont des pitres.
Les vraies questions, elles sont demeurées sans réponse. Green Day est-il un grand groupe de punk-rock? Green Day est-il un groupe de scène honorable? Green Day mérite-t-il, après toutes ces années, d'être pris au sérieux? Mystère. Parce que pendant près de deux heures, les gars de ce groupe californien se sont surtout amusés à faire les cons... tout en défilant les hits au passage.
Bien sûr, on ne va pas voir Green Day avec des lunettes d'intello qui pendent au bout du nez. On va voir Green Day pour les tubes, pour l'énergie et pour le défoulement pur et simple. Bref, on ne va pas voir Green Day pour se casser la tête, et c'est très bien comme ça.
Mais quand un spectacle du genre se transforme en show de garage, avec de nombreux temps morts, avec un chanteur qui est parfois trop occupé à montrer son cul ou à mettre sa main dans son pantalon, alors là, on se demande un peu quoi penser.
«Hey,hey, hey... »
« Na, na, na... »
Dès le premier titre, l'excellent American Idiot, on a vu le pire de Green Day: le chanteur Billie Joe Armstrong qui en profite pour casser le rythme en demandant à la foule de répéter ses «hey hey hey» ou ses «na na na» pendant cinq minutes en fin de chanson. Une ou deux fois par concert, ça va. Mais quand le chanteur demande à la foule de faire des «hey hey hey» ou des «na na na» au moins 20 fois pendant deux heures, alors là, c'est juste trop. Ça brise le rythme, ça devient redondant, et puis avouons-le, c'est aussi carrément idiot.
Quand même, de très bons moments
Heureusement qu'il y a eu des bons moments. De très bons moments, même. En vrac: Billie Joe qui invite trois fans à grimper sur scène pour jouer de la basse, de la guitare et de la batterie (Vanessa, la guitariste d'un soir, a même pu se pousser avec la guitare de Billie Joe!), les explosions, les pétarades et le joli feu d'artifice à la fin, le grand talent du batteur Tré Cool, qui joue comme si ça vie en dépendait...
Et les chansons. St. Jimmy, Longview, Hitchin' A Ride, et bien sûr le classique Basket Case. La touchante Wake Me Up When September Ends, cette fois dédiée avec soin aux victimes de Katrina. Et un rappel vraiment solide, qui a donné coup sur coup les bombes que sont Maria, Boulevard of Broken Dreams, une jolie reprise du We Are the Champions de Queen (!), et Good Riddance (Time of Your Life) pour finir en beauté.
Si Green Day s'était concentré sur ce qu'il fait de mieux, c'est-à-dire jouer des tubes et des tubes, badiner un peu (un peu, on insiste) avec la foule, et jouer la pédale au plancher sans arrêt pendant deux heures, on aurait eu droit à une sacrée soirée sous les étoiles, dimanche à l'île Sainte-Hélène. Mais non. On a plutôt eu droit à une bonne soirée, point. À une soirée qui aurait été vachement meilleure si les gars s'étaient comportés comme des pros.
voilà ce que je viens de lire sur ce site: http://www.cyberpresse.ca/arts/article/article_complet.php?path=/arts/article/06/1,144,6305,092005,1155081.php
ils ont le droit de dire leurs opinions. mais, bon.
Et BJ pousse un coup de geule!
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